dimanche 9 mars 2008



J'ai connu le paradis,
j'ai connu l'enfer,
liés a la terre par les fers
j'y ai découvert la vie
morne et calme solitude au regard clément ,
dans de long tourments , triste inquiétudes
je reste calme bouddha de marbres blanc.
résigné par les incertitudes.
Acculée a la tache de vivre ma vie,
Devant ces défilés de taches qui éclaircissent l'ennuie.
Je continue a rodé tel un fantôme ingénue,
ayant perdu mes ailes je ne suis que l'ombre de ce que je fus.
Idolâtrons du bas de notre pied d' estale
l'inconnue qui se dresse en dieu indétronable.
Fatal destiné que celle de l'homme qui aurait voulu vivre ,
la vie qu'il a déjà vécu.
Refusant de voir le monde qui évolue ,
attaché a une époque depuis trop longtemps révolu.
je m'entête à rattacher mes ailes,
isolée sur la terre, mortelle...
malgré les paroles des sages,
je détruis tout sur mon passage,
m'enfonçant toujours plus loin dans la nuit
jusqu'à ce que le monde même je l'oublie.

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