samedi 29 mars 2008

mercredi 26 mars 2008

Libération

Je marchais sans but dans une ruelle noir
ayant perdue de vue la lueur du phare
personne a qui parler seulement le vent
qui refroidit ma chair de son glacial chant

Egarée dans la nuit,
je finis accroupie
et la pluie me transperce de son flot
incessant et morne,triste sanglot

La mort m'appelait, ma mie,
mon être s'engourdis
quand soudain des bras enveloppant mon corps
m'arrachant a mon triste sort.


D'une douceur sincère il rechauffa mon ame
Ses ailes de pourpres et d'argent atteignirent mon coeur
me soulevant de la terre ,décadente et sale
pour m'emmener au sein du bonheur.

Plus de corps, plus de souffrance
douce et tendre délivrance
Juste vivre pour lui
en enfer ou au paradis.

mardi 25 mars 2008

Illusion éphemère


Assise devant mon miroir,
je regardais mon reflet
quand soudain l'image se terni de noir
et enfin disparait

Ne laissant a mon regard
qu'une silhouette imprécise aux yeux hagards
traits sec et cheveux filandreux
je ne pu croire que cette image soit le fruit d'un hasard malchanceux

Ce spectre venant de six pied sous terre
semblait venir me crié misère
a moi qui admirai mon reflet
qu'un jour je serai ce qu'il est

Oublions des aujourd'hui,
parures et beau habit
car la beauté qui est offerte sur terre
n'est rien de plus qu'un rêve ephémère.

J'arborai la beauté du coeur
celle qui par dela la mort demeure.

vendredi 21 mars 2008

...



Mon coeur meutri et mon corps a demi mort...
je pensais que vivre était un tort
Mais le courage me manquait de finir ainsi
de mes propres mains terminer ma vie.

Une étincelle a atteint mon coeur
une flamme m'a réchauffé de sa chaleur
réveillant en moi des sentiments enfoui
caché au fin fond de mon être meutri.

Au creux de tes bras je redécouvre l'envie
au près de toi, je vis pour une vie.
Même s'il est ephemère ,
ce bonheur est tout ce que je veux
un rêve solitaire
même s'il se vis a deux.


Merci Gabriel, grace a toi j'ai envie de vivre a nouveau
meme si ce n'est que pour un temps ta presence me fait du bien.

mercredi 19 mars 2008

reverie solitaire




une lumiere m'appel labas dans le loin
un phare qui sintille , un peu plus un peu moins
blafarde et fragile
comme une perle de rosé
rechauffante et gracile
je la desire a mes cotés.
Enveloppé dans ses ailes de velours
au regard ingenue
il me sourie ange déchu
moi qui suis devenu aveugle et sourds.
Je sens sur moi pesé sa tendresse
douceur celeste
qui me ramene sur la voie du pardon
qui me ramene a croire en son nom.
Un ange a visité mes reves
j'ai recouvré la raison, ma joie
la tristesse m'accordera une treve
tant qu'il restera pres de moi.

jeudi 13 mars 2008

dernier soupir


Mon dieu, ou mon diable
a qui dois je me voué
Quand dans ma vie inacceptable
mes fautes viennent me hantées.

Pourquoi n'avoir pas suivi son coeur
a qui dois je mes fautes mes erreurs.
Mon âme veut quitté son écrin,
rejoindre a jamais le lointain.

Me liberer des contraintes!
Eteindre en mon coeur toutes ces plaintes
j'aimerai tellement les maudire
tellement les hair.


Laisser la mort, mon amie, ma mie,
s'occuper de mon corps maintenant que tout est finit
a elle qui ne m'a jamais abandonné ,
a elle qui est au dernier moment a mes cotés.
Je lègue mon corps , mon ame et ma vie
prend et fais ce que le coeur t'en dis.

lundi 10 mars 2008

Sophie


A sophie , un ange parti bien trop vite!
Tu étais pour moi une amie, une confidente, une soeur , une mere tout ça a la fois et même tellement plus.
Tu laisse un tel vide en nous tous, toi qui nous a tous reunit dans cette magnifique famille qu'est aphro.
Je te dois tellement de bons moments, j'ai eu la chance de rencontrer un ange sur terre j'aurai tellement aimé que tu reste plus longtemps avec nous , on avait tant de choses encore a partagé tous ensemble, tant de fous rires mon dieu qu'ils vont me manquer tes eclats de rires , tes conseils ton soutiens...

Je sais tres bien que sans toi je ne serai pas la aujourd'hui ,j'aurai aimé te rendre la pareil , te soutenir moi aussi, t'aider. J'espère que mes pensées t'atteigne la haut, et je sourirai pour toi autant que possible, je vivrai , je rirais en souvenir de toi, pour que la joie et l'amour que tu nous as donné ne sois jamais oublié et sois transmisse aux autres comme tu l'a fait pour nous.Un ange est monté au ciel et je sais , de la haut tu veilles sur nous tous...
Tu nous manques deja tellement..

l'ile du diable : chapitre 1 parti 2


***


Il se baladait sur le rivage comme chaque jour a l'aube, rituel qu'il aimait le plus, bien loin de l'agitation des hommes. Des débris d'arbres et de bateaux s'étaient échoué en masse après la tempête d'hier soir, tout n'était que dévastation ce qui d'ailleurs contrastait étrangement avec le chant serein de la faunes alentours.
Au milieu des débris , un détail attira son attention, il n'était pas rare de voir les restes de bateaux détruit sur la barrière de récifs échoué sur la plage.
Mais cette fois la mer cruelle avait ramener avec elle un corps, une fillette d'une 12aine d'année tout au plus, jonchait un tas de planche.
Il s'approchait de du corps, et fus étonnement surpris, elle respirait encore faiblement, la poitrine se relevant a peine. Elle avait du lutter contre la mer assassine des heures durant mais elle vivait encore. Tant de force dans un être si petit, il la saisit avec douceur l'enveloppant de sa chemise et l'emmena avec lui.



****


Un fumée familier ce rependait dans l'air, une odeur acre et subtil qui réveillait en moi un appétit féroce. Doucement j'ouvris les yeux, j'étais dans un lit mais rien autour de moi ne me semblait familier,qui donc était cet homme debout devant ses fourneaux, son visage ne me disait rien.
Un autre homme beaucoup plus jeune que le premier, une vingtaine d'année a peine, son corps déjà bien batik était celui d'un homme qui avait déjà bien vécu, de longs cheveux noirs descendait au niveau de ses épaules comme les ténèbres sur la plaine.
Ses yeux était bleu , profond comme l'océan , attablé il regardait par la fenêtre, une pipe a la main, la fumé s'échappait doucement de sa bouche en un petit filet de brume.

«- Tiens , not'e petit rescapé est réveillé Cap'tain.
Oui Namur, je vois ça... »
Celui qu'il avait appelé capitaine, ce leva doucement et vint vers moi...il se déplaçait comme un félin, avec souplesse , douceur..
« -Bonjour jeune fille. »

je le regardais ahurit sans trop savoir répondre.

« -Je suis le Capitaine Louis Verdiere, et tu ici chez moi, sur l'île du Capricorne.
Et toi, tu t'appel comment... »

Cette question anodine me glaça le sang, je m'appel comment?qui suis-je? D'ou est ce que je viens?
Toute ces questions affluait dans ma tête mais je n'avais aucune réponse a donner , j'étais perdu.

« - Je ne sais pas, je ne me souviens de rien
Et bien le choque a été trés violent semble-t-'il, il portait se médaillon autour du cou lorsque je t'ai trouvé échoué sur la plage. »
Il me tendis un petit médaillon de bronze, avec un lys gravé dessus, au dos de celui ci on pouvait lire « Mickaella »

«- Mickaella....
Ça serais un trés jolie nom pour toi non... »

C'est ainsi que je fus baptisé de nouveau, moi la nouvelle habitante de l'île du Capricorne, petit île dirigé par le Louis Verdiere, Capitaine de la Méduse un navire... Pirate.

Louis, me fis visiter le village ou résidait son équipage, une véritable communauté vivait en ses lieux.
Des hommes , des femmes et des enfants, toutes sortes d'individus avait élus domicile dans cette petite île, dans ce refuge au milieux de nulle part.
Namur le vieille homme que j'avais vu a mon arrivé était le doyen du village, il avait navigué sur les mers autrefois mais depuis quelques années il s'était installé ici dirigeant la communauté en l'absence du Capitaine.

Les semaines passait ainsi, auprès de cette homme que j'admirai tant , je découvrais la vie, la nature et la piraterie.
Il me traitait comme sa princesse, passant tout le temps dont il disposait avec moi, je me sentais sereine au creux de ses bras. La vie auprès de lui semblait comme un rêve.
Il était si merveilleux, sa prestance était royale, j'aimais a me balader auprès de lui , nous restions des heures a regarder la mer depuis la pointe Ouest, il me racontait ses histoires de pirateries, ses combats contre la marine royale et moi je buvais ses paroles accroché a ses lèvres j'étais si bien auprès de lui j'aimerai que ses jours sois éternelles.

dimanche 9 mars 2008

Life is a boat

l'ile du diable : chapitre 1

L'ile du capricorne



*


Mon père avait décidé de conquérir le nouveau continent, comme tout les bourgeois de mon pays et de mon époque, il disait que c'était : " l'appel du nouveau monde, richesses et liberté ".
Il était veuf et cela depuis ma naissance, hélas ma mère était morte en couche et je sais qu'il ne s'en consola jamais.
J'étais devenu, en grandissant, ce qu'on pouvait appeler une enfant modèle, je m'occupais de notre demeure ainsi que de la boutique de père afin de lui faciliter la tâche.
Malgré tous mes efforts j'avais l'impression qu'il cherchait à retrouver en moi ma mère. Il m'en voulait inconsciemment sans doute, mais pour lui je serais toujours coupable de cette disparition trop rapide.
Jamais un jour ne passa sans que je sentis dans ses caresses, dans ses baisers, l'étreinte amère du regret qui les rendaient plus tendrement désespérés.
Je lui avais ôté son unique amour, comment après cela pouvait-il encore m'aimer ? Je me haïrais si je pouvais le faire, si j'en avais le courage …

Le 19 mars 1545 (je m'en souviens fort bien car ce fût en ce jour que bascula ma destinée), nous embarquâmes à bord de "l'Espérance", un navire de notre bon roi François Ier qui allait exaucer les vœux de richesses et de liberté d'une centaine de colons en les emmenant dans cet endroit qu'on appelait "Nouvelle France" en province d' Arcadie.

**

Le quai était sombre et plein de monde, le soleil se levait tout juste lorsque nous arrivâmes à l'orée du port du Havre.
A l'instant où je mis pied à terre le soleil naissant éclairait la grande voilure du navire, les voiles blanches étaient empreintes d'une couleur ocre et semblaient s'embraser à chaque fois que le soleil y posait ces rayons.
" Quel immense bâtiment ! ". Cette remarque m'échappa et mon père me sourit. Comme j'étais naïve, le premier navire, que je voyais, était là devant mes yeux, faisant face au soleil dans toute sa splendeur, et moi je n'y voyais qu'une vulgaire bâtisse.
Le quai s'anima plus vivement encore avec les premiers rayons, que de bruits, d'agitations. Des centaines de marins chargeaient le navire de toutes sortes de choses, bétail, graines, eau, nourritures … esclaves …
Quelle belle horreur ! Des dizaines d'hommes et de femmes aux teints sombres avançaient vers le navire pieds et poings liés, enchaînés les uns aux autres. Leurs dos courbés, leurs visages amincis par la faim et leurs corps décharnés laissaient apparaître leurs silhouettes osseuses. Le soleil les noyait sous sa puissante lumière, un flot de sang semblait couler de leur peau frappée si durement par l'astre du jour, une rivière rouge, bruyante, qui s'en allait vers les cales de l'Espérance.
Les passagers commençaient déjà à monter à bord. Tirant mon père par le bras, nous nous dépêchâmes de monter nous aussi sur ce navire splendide qui faisait l'émerveillement des pauvres du port.
Une fois à bord, je fis rapidement mon tour d'inspection passant du pont principal à la proue puis à la poupe mais les cales, d'où émanait un murmure incessant, étaient interdites d'accès.
Malgré la déception d'une telle interdiction, je me sentais comme une princesse à bord de son palais flottant.
Le navire partait enfin, je fis de larges signes aux hommes sur le quai comme il en était usage… Mon monde s'éloignait doucement, peut-être pour toujours, laissant place à une mer d'un bleu azur.
J'étais transporté de bonheur, mon cœur battait à se rompre, rien ne me faisait plus plaisir que de voyager comme ça sur les eaux, ce domaine incontrôlable et belliqueux.
C'est un peu comme si j'étais la compagne d'Apollon sur son char de feu voguant vers l'astre solaire.
Je ne pouvais détacher mon regard de cet horizon embrasé, une puissance rassurante m'enveloppait, comme si j'étais la reine des océans…si seulement cela était vrai.

Après dix jours en mer, sous la tutelle bénéfique des dieux, une terrible tempête fit rage.
Le ciel s'illuminait de mille feux sous le chahut sonore des éclairs divins… se déchaînant contre nous pauvre pêcheur au milieu des eaux indociles et vagabondes….
Le navire tanguait avec une violence titanesque. Les marins refermaient les voiles à la hâte et s'affairaient sur le pont principal. On les entendait hurler des ordres depuis les cabines, mais leurs efforts étaient vains et les éléments redoublaient de leur violence meurtrière. Un hurlement couvert à demi par le cri du vent venant de se faire entendre, le marin posté en haut du grand mât venait de tomber, s'échouant au cœur des vagues en furie.
Au bout de quelques heures, ils n'eurent plus guère le choix, il fallut abattre les mâts pour nous donner une ultime chance de survivre. Mais rien n'y faisait, les vagues avaient projeté l'embarcation sur les récifs et l'eau pénétrait désormais habilement la coque.
L'Espérance sombrait dans les eaux tumultueuses, rien ne nous était donc épargnés.
Partout des cris, des hurlements d'hommes et de femmes terrorisés, certains courraient affolés sur le pont, d'autres aidaient les marins débordés. Mon père était de ces hommes, moi aussi je voulais les aidés, je devais le faire, mon père était seul, dehors face à la mort, il aurait besoin de moi…mais une vague submergea le pont et je fus projeté dans l'eau.
Je vis le navire de nouveau submergé par les eaux et brusquement le ligne de flottaisons fut sous le niveau de l'eau, L'Espérance riche et puissant navire finit par être mis en pièce par l'animosité incontrôlable des lames marines. Tout sans exception fut englouti par les eaux noirs.
Mon père, il est… Non !
Et moi seul en mer, ballotté au gré des vagues, luttant contre l'eau et le froid…
Épuisée, je perdis connaissance, du moins je crois…












J'ai connu le paradis,
j'ai connu l'enfer,
liés a la terre par les fers
j'y ai découvert la vie
morne et calme solitude au regard clément ,
dans de long tourments , triste inquiétudes
je reste calme bouddha de marbres blanc.
résigné par les incertitudes.
Acculée a la tache de vivre ma vie,
Devant ces défilés de taches qui éclaircissent l'ennuie.
Je continue a rodé tel un fantôme ingénue,
ayant perdu mes ailes je ne suis que l'ombre de ce que je fus.
Idolâtrons du bas de notre pied d' estale
l'inconnue qui se dresse en dieu indétronable.
Fatal destiné que celle de l'homme qui aurait voulu vivre ,
la vie qu'il a déjà vécu.
Refusant de voir le monde qui évolue ,
attaché a une époque depuis trop longtemps révolu.
je m'entête à rattacher mes ailes,
isolée sur la terre, mortelle...
malgré les paroles des sages,
je détruis tout sur mon passage,
m'enfonçant toujours plus loin dans la nuit
jusqu'à ce que le monde même je l'oublie.


Il est difficile de croire ,

quand cruellement vient le soir,

qu'a la nuit , douce mort,

succedera l'aurore.

Les ténébres ont envahi la plaine ,

des cris résonnent sans peur , ni haine.

Cette atmosphère lourdes de craintes,

étouffe mon ame de sombres plaintes.

Dans cette pénombre j'avance,

esperant revoir ma douce lune.

Rejoins moi donc dans ma danse ,

berçé par ta lumière diurne.

Mais je reste la seule au coeur du monde,

Seul au milieu de ma ronde immonde.

Ma douce amante ne m'est pas apparue

et dans la nuit doucement je ne suis plus.

Les ombres enlèvent mon corps.

Je m'étend sur l'herbe , je m'endors...

Lune , ma mie éclaire moi encore.

Pendant que survint à moi , la mort.

suis moi...


Pendant que certains se prennent à rêver, le regard flou vers la voûte étoilé.

Je marche funambule sur le chemin de ma vie, fine lame acérée .

Alors si tu prends le risque de m'accompagner,

Sur ce chemin jonché de morts et de roses calcinés,

Si tu fais entrer ton regard dans mon âme,

Il y aura de nombreuses larmes.

Dans cet océan de tristesse, suis moi, ne me quitte plus des yeux;

L'eau profonde est douteuse, il n'y a pas de phare, pas de feux.

J'ai touchée des étoiles qui n'ont plus de nom,

J'ai nagée dans les rêves les plus noirs les plus profond.

Quitte tes habitudes, rejoins moi, douce solitude au regard clément.

Renie tes certitudes, ton Dieu, ton Nom, fais toi mon amant.

Toujours en état d' inquiètude, de précise incertitude ...

Deviens amnésique à ton monde.

Suis moi, moi qui n'est plus qu'une robe de soie déchirée,

Ton audace ne sera pas récompensé.

Dieu capricieux enfant, déchirera tes précieuses ailes

En te rendant toi aussi mortel.